KOBURO
Il existe encore dans le monde quelques tribus vivant ou ayant vécu sans le moindre contact avec la civilisation. Il y a les Mashco-Piro au Pérou, les Waqyampi en Guyane, le peuple Ayoreo en Bolivie, les Neuf de Pintupi en Australie ou les dangereuses Sentinelles en Inde.

On en connaît l’existence par des témoignages approximatifs, des photos floues, des combats furtifs. Revendiquant fièrement leur territoire et leur autonomie, quelques-unes ont la chance d’être laissées en paix, d’autres sont poussées vers le monde connu par la construction d’autoroutes traversant leur terre.

Du peu qu’on sait, toutes ont leurs particularités, leurs rites et traditions, parfois très particulières car dénuées de toutes influences. Mais aucune tribu n’est aussi étrange que celle des Koburo.
Tout d’abord, alors que la plupart des tribus sont localisées dans un endroit bien précis du globe, on a trouvé des Koburo sur pratiquement tous les continents.

Ensuite, alors que la plupart des peuplades isolées le sont car elles vivent dans des territoires très difficiles d’accès, les Koburo ne semblent pas farouches, vivant parfois dans d’immenses mégapoles.

Malgré cela, la coupure avec nos civilisations est totale : bien qu’elles semblent en avoir envie, il est extrêmmement difficile de communiquer avec elles, leur langue est un mystère et leur écriture reste indéchiffrable. On ne les a jamais vues utiliser la moindre de nos infrastructures. On ignore où elles dorment, se ravitaillent, se vêtissent.

La première Koburo a été découverte au tournant du 21e siècle, sur l’île de Naoshima (Japon), la suivante 2 ans plus tard, dans le centre de Kinshasa (RDC). A ce jour, seulement 11 Koburo ont été recensées.

Même s’il n’y a aucune raison de douter de leur existence, aucun Koburo mâle n’a encore été identifié.

La première a lieu le 19 mars 2019 au Théâtre 2.21 à Lausanne. Avant une tournée à l’automne 2019.



GÉNÉRIQUE
Création & coproduction :
Les Voyages Extraordinaires
2.21, Lausanne

Koburo:
Alexandra Bellon
Anne Gillot
Louise Knobil
Annick Rody
Vanessa Sin
Christian Denisart

Conception et mise en scène :
Christian Denisart

Assisté de :
Loredana von Allmen

Musique:
Koburo
Scénographie et images:
Karen Schmutz

Assistée de:
Gilbert Maire

Mouvements:
Tania De Paola

Création Costumes:
Karolina Luisoni

Maquillages:
Malika Stahli

Création Lumières:
Estelle Becker

Son:
Bernard Amaudruz
Construction décor:
Léo Piccirelli

Peinture:
Magali Baud

Administration:
Sarah Frund

Soutiens :
Ville de Lausanne
Etat de Vaud
Loterie Romande
SSA
SUISA
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