L’ÉTRANGE POÉSIE DE L’ISOLEMENT
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Le rideau se lève sur un bien curieux ballet dans cette gentilhommière cossue, habitée par un élégant et étrange personnage : Le serviteur, s’il a la dignité rigide d’un majordome anglais, est fait de rouages et de métal. Une danseuse mécanique évolue avec élégance et sensualité, troublant encore un peu plus l’esprit déjà bien fragile de notre homme. |
Et l’animal artificiel qui court dans les jambes de ce petit monde se balance sur ses deux roues dans un équilibre précaire, un pavillon acoustique en lieu et place de tête. Nous sommes chez un homme qui, par incompatibilité avec ses semblables, a choisi de vivre reclus, seul dans sa prison dorée. Pour calmer ses craintes, il a truffé son nid de systèmes de sécurité inquiétants. Pour pallier sa solitude, il s’est entouré de machines complexes de sa création…
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Tous se préparent pour une journée très particulière : « Elle » vient lui rendre visite… « Elle », sa dernière chance de rejoindre notre monde, son dernier lien avec les êtres de chair et de sang. Sera-t-il prêt à tout sacrifier pour séduire l’élue de son cœur ? |
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